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La vraie Caponata, et crémeux de polenta.

Recette classique de la cuisine sicilienne, la caponata est un plat à base d’aubergines, céleri, poivrons, oignons, tomates, olives, câpres et cuit avec de l’huile d’olive et du vinaigre. Proche de la ratatouille, ce plat est accompagné de polenta crémeuse.

La caponata est un plat typiquement sicilien à base d’aubergines, légume phare de cette région, de céleris, oignons, tomates, câpres et olives. Très riche en saveurs, la caponata fait aussi l’unanimité pour sa fraîcheur, très appréciée donc durant la période estivale, car il s’agit d’un plat aigre-doux, généralement consommé froid, après avoir reposé quelques heures et délivré tous ses arômes.

Répandue dans toute l’île, chacun y va cependant de sa recette, c’est pourquoi il a été difficile pour nous de trancher ! En effet, il n’existe pas vraiment de « recette originale » puisque chaque ville, ou même chaque mamma détient sa propre recette, qu’elle transmet à sa fille, et ainsi de suite… Nous avons finalement opté pour la version palermitaine, qui nous paraissait plus légère et plus raffinée.

Connaissez-vous la polenta?

C’est une semoule fine de maïs dont les italiens sont très friands.
Ça peut tout aussi bien être délicieux que très moyen si elle n’est pas bien cuisinée. On peut la préparer en différentes textures qui va du plus ou moins liquide, au plus ou moins ferme, soit en bâtonnets revenus à la poêle dans de l’huile d’olives, ou soit comme proposée aujourd’hui en polenta crémeuse.
C’est un accompagnement parfait, et peut même compléter une soupe lors d’un soir de semaine automnal ou hivernal en guise de plat principal.

A l’heure des grands froids, c’est le moment de savourer cette semoule de maïs typiquement italienne que l’on retrouve dans bien des régions du Nord et du centre la Péninsule

On la trouve surtout dans les régions de montagne : la Valtellina, en Lombardie, mais aussi le Trentin Haut-Adige, la Vallée d’Aoste et le Piémont. Mais on la retrouve également dans certaines recettes du centre de l’Italie, en Toscane ou en Ombrie et même dans le Latium, où son goût relativement neutre se marie bien avec les saveurs un peu fortes de la gastronomie locale. Des ingrédients de base très simples sont la raison de son succès au coeur de sociétés pauvres et rurales : c’est un mélange d’eau et de farine (essentiellement de farine de maïs, mais certaines recettes sont réalisées à partir d’autres céréales comme le blé noir ou encore avec de la farine de châtaigne). Un plat simple et nourissant, qui réchauffait pendant les longues soirées d’hiver dans bien des foyers, le chaudron en cuivre à polenta, occupe encore une place de choix. On le posait directement sur la braise dans l’âtre, ce qui permettait une cuisson régulière à température constante.